Assurances : principe et définition

Vapotage et assurance-vie : comment ça se passe ?

cigarette électronique

Le tabac cause chaque année des millions de maladies et de décès en France. Les cabinets d’assurance n’étant pas friands de risque, il est normal qu’ils s’inquiètent quand un client fumeur, les contacte, pour souscrire un contrat d’assurance-vie. Mais qu’en est-il des vapoteurs ?

Peut-on souscrire une assurance-vie quand on vapote ?

Le fait de fumer des vraies cigarettes a une incidence notable sur le montant des primes d’assurance-vie. En fonction de l’âge, elles peuvent être revues à la hausse, par rapport à une personne qui ne fume pas, d’un tiers, voire, de 50% pour une personne fumeuse qui aurait 50 ans. Cela ne constitue qu’une moyenne, d’où l’intérêt de comparer les compagnies car certaines demandent nettement plus encore, pour pallier le risque. Même si la vape est devenue familière en France et que plus de 3 millions de personnes ont fait ce choix, notamment pour arrêter de fumer, cela n’est pas encore assez pour qu’il y a ait de lignes la concernant sur les contrats d’assurance-vie. A partir du moment où une personne prend de la nicotine, elle est considérée comme fumeur ; que ce soit par le biais de cigarettes traditionnelles ou par celui d’une cigarette électronique. Alors comment faire pour que les assureurs ne pratiquent pas de surprime sur le montant de l’assurance-vie ? Il y a une solution et en plus, elle est bénéfique pour la santé.

Assurance-vie : fumer ou vapoter, ce qu’il faut retenir

Vapoter ou fumer est la même chose, tout au moins pour les assureurs. Pourtant, il est possible de cocher non à la case « êtes-vous fumeur » si vous n’avez pas touché à la nicotine depuis 12 mois au minimum. Quand on se tourne vers la cigarette électronique, c’est souvent parce que l’on envisage sérieusement de renoncer à sa dépendance au tabac. C’est un excellent substitut car l’ecig permet de réduire de manière progressive sa consommation de nicotine. En effet, les e-liquides que l’on peut acheter sur des sites spécialisés contiennent différents taux de nicotine dans le but de cadrer avec les habitudes de chaque fumeur. Si l’on peut continuer à vapoter des produits nicotinés au début, pour s’habituer à ce nouveau produit, on peut, ensuite, acheter des e-liquides moins riches en nicotine, puis au bout d’un certain moment, arrêter tout à fait. Libre alors au consommateur de prendre des produits exempts de toute trace de nicotine, ce que l’on appelle des e-liquides neutres ou d’arrêter la vape, car il aura vaincu sa dépendance au tabac.

Au bout d’un an, on peut alors contacter son assureur, pour revoir le montant de ses primes d’assurance-vie. Certaines personnes peuvent mentir à ce sujet, aussi, les cabinets d’assurance ne se contentent généralement pas d’une simple énonciation de faits et demandent un test de cotinine urinaire qui va détecter ou non la présence de nicotine dans l’organisme. Si le test est négatif, il est possible que les cotisations soient revues à la baisse. Il faut savoir que les cabinets d’assurance n’hésitent pas à demander des tests régulièrement. Même si cela est mal vu par les clients, les professionnels arguent que cette pratique a pour but, justement, de proposer des montants de primes plus précis. Mieux vaut ne pas mentir lors de la souscription du contrat, ni même après. Si une maladie en rapport avec le tabac se déclenchait ou que le souscripteur décédait d’un cancer et que la compagnie d’assurance s’apercevait que la consommation était habituelle mais cachée par le client, aucune somme ne serait versée. L’argument avancé (et il serait exact) parlerait d’une « fausse déclaration ».